vendredi 23 juillet 2010

Chapitre 3: Shopping

On était mercredi et c’est aujourd’hui que je partais faire du shopping avec Alice et Rosalie Cullen. La matinée de cours passa vite… même trop vite. J'étais assez nerveuse. Et si Alice avait retrouvé la mémoire et se souvenait de son passé ? Peut-être devrais-je m’esquiver et rentrer chez moi ? Ce serait sans doute le plus simple et le plus sage. Malheureusement je n’ai pas eu le temps de mettre mon plan à exécution car dés la fin du cours Edward m’accompagna rejoindre sa sœur sur le parking.

- Tu n’as pas l’air très excitée par cette virée shopping… m'a-t-il dit.

- Oh si ! Me faire traîner dans tous les magasins par une accro et ce toute une après-midi, c’est le Paradis ! Répondis-je en levant les yeux au ciel.

- C’est sur que je préfère toi que moi ! me répondit-il avec son habituel sourire en coin.

Je voulus répondre mais à peine Alice me vis qu’elle me sauta dessus. Celle-ci était excitée comme une puce et faisait littéralement des bonds partout. En voilà une qui ne cache pas sa joie !

- On va bien s’amuser ! dit Alice en sautillant toujours.

- Oui… je n’en doute pas, répondis-je.

Surtout vu la tête que fait Rosalie… Elle a l’air de m’adorer et d’être impatiente de notre sortie entre filles. Je sens que l’après-midi va être longue. Pourquoi ai-je accepté !? Du coin de l’œil, je vois Edward sourire moqueusement. Le traitre ! Il avait l'air de s’amuser de la torture que compte m’affliger sa sœur. En général, j’aime bien le shopping mais là, je sens que ca va être long.

- On y va ! Dépêchons-nous sinon nous n’aurons pas assez de temps pour faire toutes les boutiques où je veux aller, dit Alice en me poussant vers sa voiture.

- Tu veux que je ramène ta voiture chez toi ? me propose Edward ;

- Non ! Euh… c’est gentil mais quelqu’un va venir la chercher, m’empressais-je de refuser. Hors de question de lui dire où j'habite tant que je n'en sais pas plus sur lui et son étrange famille!

C’est ainsi que je me retrouvai assise à l’avant de la superbe Porsche 911 turbo jaune d’Alice. Heureusement, Alice parlait pour nous trois parce que Rosalie et moi n’avions pas vraiment envie de faire la conversation. Du moins, je pense que Rosalie n’a surtout pas envie de ME faire la conversation. Tandis que moi, je me demandais toujours ce qui était arrivé a la petite orpheline que j'avais rencontré une centaine d'années plutôt dans un centre psychiatrique et ce qui arriverait si jamais elle se souvenait m'y avoir déjà rencontrée.

Quinze minutes plus tard, nous étions arrivées dans le centre de la ville, le quartier 'chic' et déjà Alice nous trainait dans une boutique de grandes marques. Elle me fit essayer un peu près toute la boutique et acheta presque autant. Ce rituel se reproduisit dans la vingtaine de boutiques suivantes. Manifestement, Alice avait des doutes concernant mon look actuel. En fin d’après-midi, Alice annonça qu’elle voulait encore aller dans une dernière boutique. Ouf, plus qu’une et je serai libre. A vrai dire, je commençai tout doucement à en avoir marre. Je ne sais même pas comment je vais pouvoir porter un sac de plus ! Pas qu’ils soient lourd mais bon j’ai plus place, à moins dans mettre un autour de mon cou peut-être ? Je sortis de mes pensées quand nous arrivâmes devant la dernière boutique. Mon pire cauchemar, Victoria’s secret. J’aime cette boutique mais seulement quand je suis seule. Je déteste que quelqu’un choisisse mes sous-vêtements pour moi. C’est quelque chose de trop personnelle. Nous entrâmes donc dans le magasin. Alice repéra directement un ensemble bleu nuit en dentelle avec des papillons blanc sur le côté.

- Tiens, Bella ! Va l’essayer, les cabines sont par là ! me dit Alice avec un grand sourire.

- Alice, c’est gentil mais je préfère choisir moi-même mais sous-vêtements. Répondis-je.

- Tu ne l’aimes pas ? Pourtant, je suis sûre qu’il t’irait super bien… me fit-elle avec une moue de chien battu.

- Euh… si si je le trouve beau mais…

- Alors adjugé ! Va vite l’essayer je vais voir si je trouve rien d’autre.

Et elle s’en alla en me plantant là. Je remarquai que je n’avais pas entendu Rosalie une seule fois depuis le début du shopping et quand je l’a regardai je vis qu’elle avait l’air d’en avoir assez mais bizarrement j’aurai dit que c’était plus d’être en ma compagnie que le fait de faire les boutiques. Ce qui me renforça dans l’idée qu’elle ne m’appréciait vraiment pas. Quand elle vit que je l’observais elle me jeta un regard noir et partit faire un tour dans le magasin. Je décidai de faire de même. Au bout d’un moment, Alice me retrouva les bras chargé de lingerie qu’elle tenait à me faire essayer en plus du bleu nuit. J’essayai de me défilé car je vis des tenues qui ne plaisaient pas du tout mais que je suis sûre, Alice aurait achèterait pour moi sans mon consentement.

- Désolé mais je refuse d’essayer ces tenues. Regarde un peu ce balconnet-là, j’aurai l’air d’une pouffe avec sur le dos. Lui dis-je.

- Mais… répondit Alice

- Une pouffe ! Me cracha Rosalie. C’est celui que je porte en ce moment !

En voyant sa tête je compris mon erreur, elle pensait que je l’avais insultée exprès.

- Rosalie, je ne dit pas que tu as… commençais-je.

- La ferme ! Pour qui…

- Ça suffit ! Bella n’a pas voulu dire que tu avais l’air d’une pouffe, Rose. Elle disait que sur ELLE ça le ferait, clama Alice afin de calmer la situation.

Maintenant Bella va essayer ces magnifiques sous-vêtements. Me dit Alice avec un regard qui ne laissait pas de place à la discussion.

Vaincue, j’allai dans la cabine d’essayage. Je dus presque faire un défilé pour satisfaire Alice et ce que je le veuille ou non. Quand j’eus finis mes essayages, ce fut le tour d’Alice. Je me retrouvai donc seule avec Rosalie. La tension entre nous était palpable. Rosalie voulut me dire quelque chose quand Alice sortit précipitamment de la cabine d’essayage. On aurait dit qu’elle avait le diable aux fesses.

- Je n’ai pas vu l’heure, nous devrions rentrer maintenant. Dit-elle en se calmant et en jetant un regard appuyé à Rosalie.

- … Oui, Maman va s’inquiéter si on ne rentre pas à temps pour le souper. Payons et rentrons. Répondit Rosalie, qui avait elle aussi retrouvé tout son calme suite à notre petite... dispute.

- Ça te va, Bella ? me demanda Alice.

- Oui oui, pas de problème. Lui répondis-je.

Je ne pensais pas que c’était la véritable raison mais ce n'était pas mes affaires et puis j’avais vraiment envie de rentrer. Je me demandai tout de même pourquoi elle a réagit comme ça aussi soudainement, je n’ai pourtant pas entendu de Gsm sonner et elle n’a pas parlé de limite de temps, au contraire je l’aurai bien vu payer des vendeurs pour qu’ils laissent ouvert un peu plus longtemps !

Nous regagnons la voiture rapidement. Alice voulut me ramener chez moi mais je déclinai et me justifiai en prétendant retrouver des amis au restaurant de sushis près de notre lycée. Alice me déposa devant le restaurant.

- A demain, Bella. me dit Alice.

- A demain, passez une bonne soirée ! Lui répondis-je.

- Toi aussi ! me répondit-elle.

- Rose… fis-je.

- …

Et sur ce elle se détourna de moi, sans que j'aie pu essayer de m'excuser. Je commençai à la maison à pied, feignant de me rendre au restaurant. Je mourrais de faim. Quand elle tourna au coin de la rue, je courus, à vitesse vampirique, jusque à la maison. Il faisait nuit maintenant et j'avais choisi exprès un quartier pas trop fréquenté. Arrivée chez moi, je laissai tomber tous mes paquets pour ensuite me laisser moi-même tomber dans le divan. Owen entra dans le salon.

- Pfff… Tu n’imagines pas l’horrible après-midi que j’ai passé ! Elle est vraiment étrange cette Alice, d’abords elle m’a trainée chez Gucci et, crois-le ou non, on y restée…

- Bella ! Me coupa-t-il.

- Quoi ? Demandais-je.

- Je L’ai trouvé.

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