samedi 7 août 2010

Chapitre 11: La mission

-Je veux que vous récupériez des informations sur d’autres vampires qui vivent à Nuremberg.

Alors c'était juste ça? Ils nous avaient fait venir d'urgence pour ça? Je sentais la colère m'envahir.

-Cette bande de vampire nous cause des problèmes depuis qu'ils sont là, continua-t-il. Un de ces jours, ils vont finir par se faire voir des humains. Je ne peux pas tolérer ça. Je veux savoir pourquoi ils sont là et à qui ils obéissent. Ils vivent dans une vieille maison abandonnée au nord de Nuremberg. Une dernière chose... N'attaquez pas tout de suite. Attendez quatre jours à partir de ce soir.

-Très bien. Dîmes nous en cœur.


Nous décidâmes d’attendre la nuit pour partir de Volterra. Il nous avait fallut près de 7h pour arriver à Nuremberg. Et encore nous avions roulé au-dessus de la vitesse autorisée ! Nous allâmes au nord de la ville un peu à l’écart de celle-ci où nous savions trouver la demeure des vampires. Nous observâmes les lieux pendant environ une heure afin d’être sûr du nombre d’ennemis en face de nous. Ensuite, nous organisâmes notre plan.


-Nous attendrons quatre jours comme l'a ordonné Aro.

-C'est curieux comme demande. C'est bien la première fois qu'il nous demande d'attendre un certains nombres de jours avant de pouvoir accomplir une mission.

-Franchement, je n’en vois par l’intérêt. Pourquoi ne pas attaquer maintenant ? Dis-je.

-Parce que Aro, nous a donné un ordre et que nous ne pouvons pas l’ignorer, quand bien même nous n’en connaissons pas les raisons. Maintenant rentrons à l’hôtel, l’aube est proche.


Pendant les trois jours suivants, nous ne fîmes rien d'autre que les observer. C'était terriblement ennuyeux, mon esprit s'aventurait souvent à Seattle, je me demandais bien ce qu'il pouvait être en train de faire. Chasser? Une partie de baseball avec sa famille? Le quatrième jour arriva enfin. La nuit tombée, tout était prêt.


-On procède comme d'habitude, Bella, tu joueras l’appât. Nate, caches nos odeurs et amplifies celle de Bella, commença Soren. Tu passeras par la gauche et moi par la droite. Liam, tu restes tout près de Bella mais sans te faire voir.

-Ok ! Répondîmes-nous d’une seule voix.

-Il n’y a que quatre vampires dont un nouveau né. Je m’occuperais du chef, c’est le plus vieux et le plus dangereux. Je me charge de lui arracher les infos. En ce qui concerne les autres, ils ne sont pas très vieux, ça ne devrais pas être trop dur. Vous pouvez vous les répartirent.


Dans ces cas là, on ne pouvait douter que Soren avait été chef de guerre dans sa vie humaine. Il donnait ses ordres et nous les suivions. Point. Même si il avait un peu tendance à nous prendre pour trois empotés, se chargeant à chaque fois des cibles les plus fortes et nous laissant le reste.

Je ne savais pas comment l'expliquer mais j’avais un mauvais pressentiment. C’était la pleine lune cette nuit. Nous nous mîmes en place. J’avançai tout droit vers la demeure. Nathaniel venait d’augmenter mon odeur. Ce qui ne tarda pas à faire régir les trois vampires les plus jeunes, qui se jetèrent sur moi immédiatement. Malheureusement pour eux, ils n’eurent jamais l’occasion de m’atteindre. Liam et Nate les interceptèrent tout de suite. Soren, lui, fonça à la poursuite du plus vieux afin de recueillir les informations tant attendues par les Volturi. Je n'avais plus qu'à attendre, en temps normal je participai à la bataille mais là... Alors que les combats faisaient rage, j’entendis un grognement provenant de l’orée du bois à une vingtaine de mètres de moi. Je me retournai pour savoir ce que c’était. Un énorme loup avec une épaisse fourrure noire sortit des broussailles. Un loup-garou. Se tenant sur ses deux pattes arrières, il était bien plus grand que moi. Il fonça sur moi et j’eus à peine le temps de l’esquiver. Il était vraiment rapide. Il repartit directement à l’attaque et cette fois-ci je ne pus l’éviter. Il me mordu au flanc gauche. Je hurlai de douleur et m’écroulai au sol. La douleur était horrible, il m’avait arraché un gros morceau, rien qui ne guérirait pas avec le temps mais qui fait extrêmement mal. Lorsque je sentis l’animal charger à nouveau, je roulai sur le côté afin de l’éviter. Ce qui fonctionna. J’essayai de me relever mais ma vue était devenue floue, je perdais beaucoup de sang et malgré ma partie vampirique je n’étais pas insensible au effet d’une si abondante perte de sang. Je réalisai que je ne pourrais pas le battre, pas dans cet état en tout cas ! Le loup voulu repartir au combat et c’est à ce moment que Liam arriva à mon secours. Il fonça sur le loup et le percuta de plein fouet. Celui-ci fut éjecté à plusieurs mètres et retomba dans des ronces. Liam se tourna un instant vers moi, afin je suppose, d’évaluer mon état. Il sembla réfléchir s’il devait me mettre à l’abri ou s’il pouvait me laisser là. Avant d’avoir pu prendre une décision, le monstre revint à la charge. Il se mit sur ses deux pattes arrière et essaya d’attraper Liam dans ses griffes afin de l’immobiliser et de lui arracher la tête avec ses crocs. J’avais de plus en plus de mal à suivre le combat, ma vue se troublait. Je n’étais pas loin de l’évanouissement. Je luttai contre le sommeil mais se fut inutile. La dernière image que je vis fut Nate, qui rejoignait Liam pour l’aider. Ensuite, ce fut le trou noir.



Je me réveillai dans un lit à baldaquin confortable avec des draps couleurs sang. Je me sentais faible et j’avais mal au flanc gauche. Au début ma vision était un peu trouble mais très vite je pus voir à nouveau clairement et je remarquai ma famille qui se tenait à côté du lit. Ils semblaient inquiets. Il est vrai qu’auparavant je ne mettais jamais évanouie. Une première !

-Comment te sens-tu ? Me demanda Soren.

-Faible et j'ai mal. Avouais-je. Mais que s’est-il passé ?

-Un enfant de la lune t’as attaqué et lorsqu’il a arraché un bout de flanc, le poison que contient sa salive ta contaminée. Liam et Nate ont tué le loup. Et pendant que vous vous battiez, je suis allé recueillir les informations. C’était y a trois jours.

-Trois jours ?! J’ai dormi aussi longtemps ?

-Entre l’abondante perte de sang et le poison, tu étais vraiment faible, ton cœur battait à peine. En plus, le poison à aussi ralenti ta guérison.

Je soulevai la couverture afin de constater les dégâts. Ce n'était pas très beau à voir. Ma blessure avait à peine commencé à cicatriser.

-J'espère que je n'aurais pas de cicatrice.

-C'est tout ce qui t'importe ? Rigola Liam. Tu aurais pu mourir je te signale.

-Ça n'a pas l'air de te tracasser beaucoup non plus...

Je voulu me remettre sur mes pieds mais à peine debout, j'eus l'impression que la pièce tanguait. Je préférai me rallonger plutôt que de risquer de m'évanouir encore une fois.

-Je doute fortement que les Volturi ignoraient la présence de ce loup-garou, reprit Nate.

-Moi aussi, pourquoi nous avoir fait attendre précisément le nuit de pleine lune sinon?

-Ils auraient pu le dire ! Qu'est-ce que ca changeait pour eux ? On est quand même obliger de leur obéir et moi je ne me serais pas fait bouffer la moitié du ventre !

-Calmes-toi, Bella. M'ordonna Liam.

Je l'écoutai mais uniquement parce que me remuer me faisait souffrir.

On frappa à la porte et Jane entra aussitôt.

-Comment va la blessée ? Demanda-t-elle pas intéressée pour un sous.

-Beaucoup mieux.

Sans doute n'aurait-elle sourit que si elle avait appris ma mort. J'ignorais pourquoi mais nous nous étions détestées à la seconde même où nous nous étions rencontrées et ça n'avait pas changé depuis.

-Aro désire savoir si tu aimerais un petit remontant.

J'acceptai, je ne voulais qu'une chose pour l'instant: quitter Volterra mais je devais bien reconnaitre que je n'en étais pas capable pour l'instant.


Quelques heures plus tard, après m'être nourrie, je fus en état de me lever et de marcher non sans trop de problème. Ma blessure, n’étant pas encore du tout guérie, me gênait un peu et je dus m'appuyer sur Liam pour m'aider. Nous décidâmes de nous rendre à la salle du trône pour annoncer notre départ.


-La mission que tu nous avais confiée étant finie et l'état de Bella s'améliorant, nous allons partir à présent.

-Très bien, nous ne vous retenons pas.

L’annonce de notre départ faite, nous nous dirigeâmes vers la porte. C’est ce moment que choisit Aro pour ajouter quelque chose.

-Au fait, les recherches sur Caleb avancent-elles ? demanda-t-il.

Je sentis ma famille se raidir. Ce que j’ignorai et fis comme si de rien n’était. Aro avait sans doute fait exprès d'en parler précisément maintenant, je n'allais pas lui servir la réaction qu'il attendait sur un plateau d'argent. En revanche, si les rumeurs disant que les vampires ne supportaient pas l'argent avaient été vraies, je lui aurais écrasé ce dit-plateau sur la tête avec grand plaisir. Au lieu de quoi, je lui répondis le plus calmement possible.

-J’ai trouvé un employé de Caleb à Seattle qui m’a révélé qu’il y a six mois il était à Prague mais que depuis il avait très certainement déménagé. Ce que je peux confirmer. Caleb possède une servante humaine du nom d’Ivy. Une femme d’une trentaine d’année, tout ce qu’y a de plus banal. Elle est facilement reconnaissable à la morsure de vampire qu’elle a au bras gauche. Elle s’occupe de tous les trucs administratifs et du sale boulot. Caleb ne se sépare jamais d’elle.

-Intéressant. J’aimerais en savoir plus sur cette…servante humaine. Sais-tu où il est en ce moment ?

-Non, mais je continue mes recherches. Je pense qu’Ivy est son point faible.

-Dans ce cas, vous pouvez disposez. J’attends de tes nouvelles, Isabella.


Nous partîmes et regagnâmes notre voiture dans le parking souterrain sans dire un mot. Mon frère aîné s'installa derrière le volant. Une fois en route, les reproches commencèrent mais j'étais prête à affronter la colère paternelle.

-Mais qu'est-ce que tu avais dans la tête ?

-Je ne pouvais plus rester là sans rien faire.

Nous criions tous les deux. Nate secouait la tête.

-Pourquoi ne nous as-tu rien dis ?

-Parce que tu n'aurais pas voulu que je le fasse. Tu m'aurais persuadée d'arrêter.

-Évidement ! C'est de l'inconscience, Bella ! Surtout dans ton état, qu'aurais-tu fais sans ton don?

-Je ne suis pas complètement stupide, papa. J'aurais attendu de pouvoir le réutiliser.

-Et puis? Tu l'aurais affronté seule?

-Oui, puisque manifestement je suis la seule pour qui ça importe.

Je vis leur visage se fermé et je regrettais déjà d'avoir dit ça. Je savais bien que ce n'était pas vrai, pour aucun d'entre eux. Mais ils avaient décidé de ne rien faire et ça je ne l'acceptais pas.

-Et comment se fait-il que les Volturi soit au courant?

Il ne criait plus désormais, il se renseignait simplement.

-J'ai cherché des renseignements là où j'ai pu, voila tout.

-Ils t'en ont fournis? Demanda-t-il visiblement étonné.

-C'est comme ça que j'ai su que je devais aller à Seattle.

Le calme était revenu.

-Je suis désolée d'avoir insinué que vous n'en aviez rien à faire, ajoutais-je au bout d'un moment. Je sais que ce n'est pas le cas.

-Elle a raison !

Liam. Si j'avais du me confier à quelqu'un, au tout début, c’aurait été lui. Liam était très souvent, pour ne pas dire toujours, de mon côté.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-On ne peut pas juste laisser Caleb tranquille et vivre notre vie. Je ne le pourrais pas non plus.

Mon père ne répondit pas tout de suite, réfléchissant quelques instants. Au bout de plusieurs minutes, il soupira.

-Et toi Nate? Tu es le plus sensé des trois. Qu'en penses-tu?

Ne se laissant pas le temps de la réflexion, il répondit:

-Je suis d'accord.

C'était gagné maintenant, non seulement il ne m'empêcherait pas de continuer mais en plus ils allaient m'aider.

-Très bien ! Mais nous ferons à ma façon !

Je pris mon père dans mes bras et lui déposa un baiser sur la joue. Il était encore en colère mais ça ne durerait plus, je le savais. Je me réjouissais d'enfin rentrer à la maison après cette semaine qui m'avais semblé si longue. J'appréhendais un peu néanmoins, depuis le coup de fil des Volturi je n'espérais qu'une chose, qu'Alice n'ait pas eu de vision.


Plusieurs heures plus tard, nous arrivâmes enfin à la maison. Owen fut surpris de nous voir tous arriver à la maison.

-Tu as l’air surpris, Owen. Dit Nate.

-Je pensais que seul Bella rentrait à Seattle.

-Laisse tomber, Nate, ajouta Liam avec un air déçu. Il n'est pas content de nous voir.

-Enfin Liam... ce n'est pas du tout ça.

Je ris, mon frère adorait taquiner Owen, qui se laissait facilement prendre, il faut bien l'avouer.

-J’ai décidé qu’on viendrait tous habité ici, lui expliqua Soren.

-Owen, l’appelais-je.

-Oui ?

-Tu pourrais soigner ce qu’il reste de ma blessure, s’il te plaît ?

Ça s'était plutôt amélioré, le poison s'était complètement dissipé depuis plusieurs heures maintenant et la plaie avait enfin pu commencer à se cicatriser correctement. Un vrai soin n'était pas obligatoire mais ça rendrait plus rapide encore le processus de guérison.

-Tu es blessée ? Viens, allons dans la cuisine. Que s'est-il passé ?

Toute ma famille me suivit dans la cuisine. Nous lui expliquâmes donc pourquoi les Volturi nous avaient fait appeler, l'attaque du loup-garou et aussi la raison pour laquelle nous étions rentrés ensemble à Seattle.

-Je suis rassuré que tu ne fasses plus toutes ces recherches seule.

-Parce que tu étais au courant, toi? Lui reprocha mon père.

-Papa ! Je l'ai obligé à ne rien vous dire, d'accord ? Alors ne t'en prends pas à lui.

Je décidai aussi de mettre les points sur les « i » comme nous allions tous vivre ici à présent.

-Une autre famille de vampires, les Cullen, vit ici, les vampires que vous aviez senti la dernière fois en sont membre, et j’aimerais que vous vous fassiez passer pour des humains. Plusieurs d'entre eux sont au lycée avec moi et je n’ai pas envie d’inventer quelque chose pour expliquer pourquoi je vis avec des vampires.

-D’accord. Dirent-ils ensemble.

-Ce ne sera pas la première fois, remarqua Nate.

-Merci. Ah et aussi, ils sont végétariens. Donc étant donné qu’on vit sur leur territoire, je me disais qu’il faudrait mieux se conformer à leur régime pour ne pas attirer l’attention.

-Végétarien ? S’étonna Liam. Bells, les animaux ce n’est pas mon truc, je préfère les jolies brunes. Me dit-il en me faisait un clin d'œil suggestif.

-Ce sera les animaux ou les pochettes de sang tant qu’on sera dans cette ville, répliqua Soren. Si tu veux autre chose, faudra aller voir ailleurs. Compris ?

-Très bien, répondit Liam, grognon.

Nate acquiesça également.

-Mais franchement, Bella, t'aurais pu trouver quelque chose de plus spacieux, me reprocha Liam, contemplant autours de lui.

-C'était parfait juste pour Owen et moi, rétorquais-je.

-Fini. Dit celui-ci au même instant.

La plaie était désinfectée et parfaitement bandée.

-Merci. C’est parfait.


Je montai me changer. Je pensai aller chez les Cullen pour dire que j’étais revenue, j'avais dis que je les préviendrai de mon retour, et pour voir Edward. Bon d’accord, c'était surtout pour voir Edward. Je descendis vite en bas, prendre ma veste et me dirigeai vers ma voiture.


-Je vais chez les Cullen ! Annonçais-je en passant la porte.


Il était déjà tard quand je partis de chez moi et j’arrivai chez les Cullen qu’il faisait complètement noir. Évidement, ça ne dérangerait personne. A peine avais-je coupé le moteur que la porte d’entrée s’ouvrait sur Edward. Il était sublime. Il portait comme à son habitude un jeans bleu foncé avec un t-shirt blanc et une chemise bleu cobalt par dessus. Je me dirigeai vers lui. Il me souriait.


-Tu es rentrée. Me dit-il.

-Oui, il y a quelques heures à peine.

-Entre.


Toute la famille était dans le salon et je les saluai tous. Cela dit avec des degrés différents selon la personne. Par exemple, avec Alice ou Esmé ce fut un câlin mais avec Rosalie un simple signe de tête.


-Comment s’est passé ton voyage ? J’espère qu’il n’est rien arrivé de grave, au moins ? Tu es partie si précipitamment. Me demanda Esmé.

-Non, tout le monde va bien, mon père exagère toujours, fis-je en guise d'explication. D’ailleurs, mes frères sont rentrés avec moi ainsi que mon cousin, qui cherche du travail dans le coin. Malheureusement mon père a du rester à New-York pour son travail.

-Ils vont rester définitivement ? Questionna Edward un peu inquiet sans doute que je ne révèle certaines choses.

-Oui, répondis-je souriante.

Ça me faisait vraiment plaisir de retrouver ma famille. Il aura plus d’ambiance à la maison !

-Tu as au moins eu le temps de faire les boutiques à New-York ? Me demanda Alice.

-Euh… c’est-à-dire que…

-Franchement, tout le monde n’est pas une dingue du shopping, Alice. Me coupa Emmett.

Jasper secoua la tête d'un air blasé. Pas besoin de voir l'avenir pour deviner ce qui allait suivre.

-Qui traites-tu de dingue ?!

-Moi ? Oh ! seulement un petit lutin démoniaque du nom d’Alice, bien sûr !

-Arghh, retire ce que tu as dit, macaque ! lui lança Alice.

-Attrapes-moi d’abords, si tu peux. Répondit-il en lui tirant la langue.


Et elle se lança à sa poursuite. Je ris franchement, je devais reconnaitre que j'adorais être ici. Les Cullen étaient les vampires les plus formidables que j'aie pu rencontrer. Edward profita de cette diversion pour me proposer d’aller me promener avec lui dehors. J’acceptai, voulant me retrouver un peu seule avec mon vampire préféré. Nous marchions sur un chemin de forêt près de la villa.


-Alors c’était bien New-York ?

-Bof, tu sais New-York c’est… euh New-York. Je préfère Seattle, il y a plus de verdure. C’est plus agréable.

-Je croyais que tu n'aimais pas Seattle. A cause de la pluie et du froid.

-J'ai changé d'avis. En fait, j'aime bien. Le froid ne me dérange pas.

J'espérais que le message était assez clair. Un silence gêné s’abattit sur nous, plutôt bizarre car d'habitude même si l'on ne parlait pas cela ne m'embarrassait pas. Mais aujourd'hui, il semblait nerveux et ça me contaminait. Les minutes passaient et on ne disait toujours rien. J'avais trouvé un intérêt soudain pour mes pieds. Pour finir Edward brisa le silence.

-Tu m’as manqué. Dit-il.

-Toi aussi. Répondis-je, sincère.

-Je m’inquiétais un peu. Tu n’as pas donné de nouvelles et tu es partie si précipitamment !

-Désolée. Je n’ai pas eu beaucoup de temps à moi.

Nouveau silence. Je remarquai que ça faisait déjà un moment qu’on marchait et je proposai de rentrer. Je me tournai pour reprendre le chemin en sens inverse.

-Attends. Me dit Edward en m’attrapant par le bras pour me retenir, m'obligeant à lui faire face.

Il semblait hésité à me dire quelque chose. Puis il leva les yeux et je me perdis dans ses prunelles. J’aurai pu passer ma vie à contempler ces deux joyaux. Il dut repérer quelque chose sur mon visage qui le décida car toute hésitation sembla le quitter et il se pencha vers mon visage. Je senti les battements de mon cœur accélérer. Quand nos lèvres se rencontrèrent, je sus que j’étais irrévocablement amoureuse de lui.

Ce baiser fut le plus doux, le plus beau et en même temps le plus intense que j’avais pu expérimenter au cours de ma longue vie.

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